Calenzana haute Corse
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Mars
2007- Les Européens très engagés dans la réduction des gaz
à effet de serre, se sont entendus pour une réduction de 27 à
20% par rapport au niveau de 1990. Ils estiment que cet accord
est historique et que cette ambition est réaliste et
réalisable. Contrairement à l'Allemagne, la France a plaidé
pour le choix du nucléaire qui ne produit pas de gaz carbonique
étant donné que c'était là le sujet principal des décisions
à prendre.
Il a été reconnu que le nucléaire contribuait à cette
réduction de gaz et à l'indépendance énergétique.
Liberté est laissée aux états pour
l'inclure dans leur projet.
Une proportion de 10% de biocarburant doit composer le carburant
des moteurs.
Mais il reste beaucoup à faire pour adapter dans chaque état
les décisions à prendre en vue de la réalisation de ces
accords.
I l faut penser cependant que
nécessité faisant loi, vu la conscience prise maintenant de
la dégradation des équilibres climatiques, les accords seront
trouvés.
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Protocole de Kyoto-
Finalement, on est arrivé à trouver un accord fragile pour mettre en
oeuvre une désescalade de la pollution. Ce ne sera pas suffisant pour
renverser le processus bien en route de la dégradation des conditions
climatiques que nous avons faites à la Terre.
Cela signifie que 12 000 sites industriels sont catalogués et devront
plafonner sous peine d'amende leurs émissions de Gaz à effet de serre.
Il y a en France 1400 de ces sites .Les 12 000 sites concernés pour la
seule Union Européenne représentent quand même la moitié au moins
des émissions de ces gaz nocifs.
Ce qui affaiblit la portée de l'accord, c'est l'absence de la signature
des Etats-Unis qui sont pour 25% de la pollution mondiale. La Russie
s'est mise autour de la table. La Chine et le Brésil au moins
menacent de se retirer si les Etats-Unis persistent à ne pas prendre
part à l'engagement.
Selon les données maintenant bien établies, voici un tableau des
émissions de gaz nocifs pour différents responsables de la pollution
à effet sur le climat
Pays |
Tonnes de CO2 |
Américain |
20 tonnes |
Français |
6,2 tonnes |
Chinois |
2,6 tonnes |
Indien |
1 tonne |
Africain |
0,9 tonne |
Du fait de cette disparité, et de la
nécessité d'accorder un répit aux pays qui sont en grand retard de
développement, on n'engagera que les pays industrialisés dans la cure
environnementale. Il faudra trouver d'autres sources d'énergie moins
polluantes avant que ces pays émergeant n'arrivent au niveau actuel des
Etats-Unis. On pense particulièrement à la Chine et à l'Inde.
L'Europe en tout cas est bien engagée dans ce processus
d'assainissement de l'environnement atmosphérique bien que son impact
soit bien plus modeste que celui des Etats-Unis. Elle en
souffrira par une croissance plus modérée dont les Etats-Unis tireront
avantage. Cependant, pour contraindre les Etats-Unis à la négociation,
cet engagement-là est indispensable. Il aura un effet pédagogique
aussi sur l'ensemble des citoyens de la planète qui pourront
contraindre les gouvernements à ne pas céder à la volonté des
industries polluantes d'ignorer toute restriction de leurs émissions
qu'ils considèrent comme contraires à leurs intérêts. Certains
états américains ont déjà adopté le principe et l'appliquent de
leur propre chef.
Les débats qui ont lieu entre Européens, est de savoir si le nucléaire
qui ne produit pas de CO2 peut être promu comme source d'énergie
électrique à développer.
Le nucléaire a très mauvais presse surtout depuis la
catastrophe de Tchernobyl, mais dans l'état actuel des choses, cette
filière est la plus contrôlée et n'a provoqué aucun accident majeur.
Il n'en est pas de même pour la combustion du pétrole qui sous
toutes ses formes ,et partout, chaque jour, a des effets sur l'environnement et sur
la santé des populations.
La diversification des sources énergétiques est difficile alors que
l'économie de consommation et la modernisation des équipements peuvent
être immédiatement mises en place ou accélérées.
La multiplication des automobiles dans les zones urbaines doit cesser.
Les camions qui circulent nuit et jour sur les routes européennes
posent vraiment la question du train et de la voie maritime et fluviale
pour les transports des marchandises sur le continent.
Les municipalités
en France sont de plus en plus engagées dans la limitation de la
circulation automobile dans les centres ville et encouragent les
déplacement à bicyclette; mais cela ne peut pas suffire à nous
désengager de l'escalade de dégradation de notre atmosphère.
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